Sandrine Pigeon; Hirokazu Tokuyama et l’équipe d’@KCUA Gallery; Eiji Uematsu, Tani Q, Takeshi Shimizu, Shiro Shimizu, Yusuke Matsubayashi; Yuko Fusho et l’entreprise Yamamoto; Dairik Amae; la Villa Kujoyama et son équipe; Olivier Severe; Arnaud Rodriguez;

l’ENSA Limoges et l’équipe du Laboratoire de Recherche; le CIAV Meisenthal et son équipe; la DRAC Bretagne; Hiromi Hidano, et la galerie Nunuka Life; Ikuko Asa; Anne Laure Rouxel et l’institut Français; Anne Hozler, Sophie Garcia et la région Bretagne;

Audrey Prudhomme (design graphique) et Grégory Delauré (webdesign & développement) ; Marion Bardavid ; Soizic Arin ; Claire et Jean Pierre Pedron.

Cette publication est soutenue par la Villa Kujoyama, établissement artistique du réseau de coopération culturelle du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Relevant de l’Institut français du Japon, elle agit en coordination avec l’Institut français et bénéficie du soutien de la Fondation Bettencourt Schueller, qui en est le mécène principal.

Écouter la terre a bénéficié de l'aide à la création de la DRAC Bretagne en 2018. Certains chawan ont été retouchés selon la technique du kintsugi, que j’ai acquise durant mon séjour à Kyoto en novembre 2019.

Ce projet à vu le jour dans le cadre de la convention Région Bretagne - Institut Français et à bénéficié de l’appui du département des Côtes d’Armor.

Chawan
logo

publication achevée en JAN. 2024
issue de ma résidence à la Villa Kujoyama
Kyoto — janvier › juin 2016

Je suis céramiste. Mon parcours s’articule autour de 2 axes : D’une part le développement d’une pratique artistique personnelle. D’autre part la transmission et l’interaction auprès de publics. Je trouve un équilibre dans ces activités complémentaires qui s’enrichissent l’une l’autre.

Depuis plusieurs années, je développe deux typologies d’objets, points d’ancrage de mon travail : “Emprunt” et “Empreinte”. Cette recherche questionne les notions d’identité et d’auteur.

Alliant savoir-faire et création, je défends la possibilité d’associer démarche artistique contemporaine et pratique artisanale. Un des aspects qui m’intéresse peut-être le plus en céramique, au-delà de sa richesse plastique, est l’exploration de ses possibles et de ses limites.

Emprunt

Je collecte des objets oubliés, auxquels je donne un nouveau statut. Je les reproduis en utilisant les techniques du moulage et du coulage. Ces objets font référence à la tradition de la porcelaine française, dont la spécificité est à la recherche de la perfection. J’emprunte des formes auxquelles je donne un second souffle.

Empreinte

Les objets issus de cette série sont réalisés au tour, en grès ou en porcelaine. Cette vaisselle est destinée à un usage quotidien. Inspirés par la culture céramique japonaise, ces objets sont à la frontière entre la maîtrise technique et l’aléatoire, l’accident, l’imperfection. Je laisse mon empreinte dans ces formes.

Tous les émaux, fabriqués à l’atelier, sont issus de nombreuses années de recherche. J’utilise l’émail comme une signature impersonnelle.

Des collaborations avec des designers, stylistes, architectes ponctuent mon parcours et m’offrent aussi dans la rencontre l’opportunité de chercher le juste équilibre entre maîtrise et non-maîtrise, question inhérente au matériau terre. Ces expériences où se rencontrent des approches et univers différents m’enrichissent. La transversalité permet de décloisonner les pratiques et de les transformer.

Le Japon a toujours occupé une place importante dans ma pratique ; après ma formation à l’ESAA Duperré à Paris je me suis formée à des techniques japonaises auprès d’Héléna Klug (conception d’émaux pour la haute température) et de Jean-Pierre Goujard (tournage). Eux-mêmes avaient reçu un enseignement auprès du céramiste japonais Kei Tanimoto qui a résidé à Paris dans les années 70.

remerciements
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